Répondant à l’invitation du boss de SIMATOK, je me suis rendu cet été à Porsel, dans les locaux de la marque Suisse, pour découvrir le simulateur que j’avais eu l’occasion de présenter sur le blog (a découvrir ici). Je vous livre donc cet article avec un « léger » temps de retard mais en bonus une petite vidéo va permettre de vous plonger un peu plus dans l’univers de ce superbe show-room.

A mon arrivée je suis accueillis par Edouard Fatio qui me fait rentrer dans un atelier / garage qui m’éclaire autant sur la passé de pilote d’Edouard que sur sa passion du Simracing, il y en a de partout :). Après une présentation des lieux et un petit taillage de bavette en règle nous nous dirigeons vers le show-room, qui accueille une version du simulateur 4000 que propose Simatok. Et ce qui saute aux yeux directement c’est l’énorme affichage de 180° qui enveloppe un châssis dynamique mécano-soudé du plus bel effet, ça promet une bonne session.

Pour compléter cette description, faisons une petite présentation des forces en présence : 4 Vérins D-Box, Volant Direct Drive Simsteering de chez Léo Bodnar surmonté d’un magnifique dashboard et de divers affichages. Niveau shifter on aura soit du séquentiel (de chez Simatok) soit une belle boite en H qui est proposée par Mobsim. Un frein à main Hydraulique de conception Simatok est également présent tout comme un imposant pédalier hydraulique sur base Tilton qui actionne un véritable embrayage ou des vraies étriers de frein, et là aussi c’est du Simatok pour la réalisation.

Bref, c’est une superbe installation qui est aussi esthétique que technique et qui mérite le détour. Si vous passez dans le coin n’hésitez pas à contacter Edouard qui propose des sessions de pilotage et si c’est trop loin je vous invite a découvrir tout ça en vidéo,  bon visionnage !

La marque Brésilienne C.M.C. Evolution Simracing nous présente un pédalier type F1, donc avec deux pédales, qui sera bientôt disponible sur le site de la marque, soit à partir de la semaine prochaine.

Ce pédalier, appelé CMC Formule GP est inspiré des pédaliers de F1 et il est fabriqué en inox et on pourra remarquer une belle qualité de fabrication. La pédale de frein est hydraulique, on notera d’ailleurs la présence d’un manomètre sur les photos, et elle a une capacité de 170 Kg. La course des deux pédales peut être modifiée et elles sont équipées de capteurs haute résolution (12 bits / résolution de 4095).

Décidément la Hollande est un pays de spécialités en matière de simracing puisque la marque SSRG, par le biais de quelques clichés, nous présente un nouveau pédalier qui est aujourd’hui à l’étape de prototype. Et même si il emprunte quelques traits à l’autre marque du pays, il est hydraulique. Ca change !

Niveau finition il n’a rien à envier aux autres productions, châssis en alu avec un bel usinage, pads de chez Motamec et un assemblage soigné. Je ne sais pas si une production suivra (je me souviens d’un projet de frein à main prometteur que l’on a pas eu la chance de voir) mais en tout cas le projet est alléchant.

Vous l’avez certainement appris par un biais ou un autre, et potentiellement dans mon précédent article sur la SimRacing Expo, que HEUSINKVELD est en train de finaliser le remplaçant de son modèle de pédalier Pro par une nouvelle version : Le Sim Pedal Sprint. Je me devais donc d’en faire un article dédié pour vous le présenter et la récente publication d’un nouveau visuel par la marque m’en donne donc l’occasion.

C’est donc cette fin d’année que va arriver ce nouveau pédalier qui apporte son lot d’évolutions dont la plus visible est l’arrivée de la couleur, en l’occurrence un magnifique bleu / noir (je sais pas comment le définir), qui lui donne un nouveau look moins brut et plus classe. Les pads de pédales sont aussi nouveau avec le logo de la marque et participe a ce renouveau du style.

En fait l’équipe Hollandaise est repartie de zéro avec pour objectif compacité, technicité et fiabilité. Et cette technicité se retrouve en premier dans le frein puisque au lieu de solliciter directement le Load-Cell comme c’était le cas avant, c’est un levier intermédiaire qui va actionner un capteur plus compact d’environ 120 kg (et fabriqué sur mesure) pour une force de freinage maximum de 64 Kg à la pédale. La taille réduite du capteur va donc permettre d’intégrer l’électronique directement sur le pédalier, en l’occurrence derrière la pédale de frein.

On trouvera toujours des gommes interchangeables mais qui sont maintenant fabriquées avec le propre mélange de caoutchouc de Heusinkveld. Il y a aussi toujours un ressort qui simule l’écartement des plaquettes sauf qu’il est maintenant placé derrière les gommes. Mais c’est pas tout, les bagues qui séparent les gommes sont réalisés dans un matériau qui apporte une sensation de pédales très lisse, je confirme et valide après test :).

Même traitement de réduction de taille pour le frein et l’embrayage avec la disparition de la grande came pour cette dernière. Apparemment une sensation plus concave mais que je n’ai pas vraiment constaté lors de mon essai à l’Expo Allemande, mais ça doit encore être une question de réglage. Cependant les ressorts sont semblable (je trouve) à ce qu’il y a sur le modèle Ultimate avec, notamment pour l’accélérateur, une vis pour régler la compression, bon choix !

Bien sûr la durabilité est toujours un des points de travail de la marque (pas d’obsolescence programmée ici) mais une attention toute particulière a été apportée au feeling avec de nouvelles solutions pour limiter les frictions métal / métal. Et honnêtement c’est réussi car, et comme je le disais dans mon article précédent, on a presque l’impression que les pédales sont dans un bain d’huile tellement c’est doux et agréable.

La base plate a aussi été modifiée, bien-sûr pour s’adapter à la nouvelle taille du pédalier mais surtout pour apporter plus de réglage d’écartement (+ 4 cm entre la pédale la plus à droite et la plus à gauche). Elle dispose aussi d’un repose-talon réglable en hauteur. Niveau réglage, chaque pédale pourra être inclinés de 25° vers l’arrière et 5° vers l’avant, ce qui en combinaison avec le repose talon pourra permettre une adaptation pour la plupart des positions de pilotage.

Concernant la partie électronique, c’est une nouvelle carte « propriétaire » qui a été développée et qui va permettre de pleinement utiliser le nouveau soft Heusinkveld SmartControl qui sera livré avec le pédalier. Pour rappel cette carte se trouve derrière la pédale de frein, il suffira d’y connecter les deux autres pédales, relier le tout au PC et c’est partit. Inutile de rajouter que la carte est testé avant assemblage et qu’elle est conforme aux exigences en matière d’interférences électromagnétiques.

Pour revenir sur le soft, il va permettre de calibrer et configurer son pédalier très facilement. On pourra régler les zones morte hautes et basses de manière visuelle et il sera aussi possible de régler la courbe de réponse du pédalier en 6 points pour des courbes qui pourront être linéaires, concaves, convexes… bref de la souplesse et des configurations qui seront stockés dans les composant électronique et seront gardés en mémoire indépendamment des étalonnages en jeux comme on peut par exemple trouver sur Iracing.

Pour finir on peut parler du prix (même si il peut encore un peu évoluer) car Heusinkveld souhaite que le Sim Pedals Sprint soit pratiquement similaire à celui de l’actuel modèle Pro soit 719 € pour le modèle 3 pédales. En tout cas un prix justifié si on prend en compte le fait qu’Heusinkveld a encore réussi à faire évoluer son pédalier. Bien joué !

Et une bonne nouvelle en amenant une autre, sachez que l’actuel modèle PRO qui est donc en fin de vie, voit son prix baisser à 599 €. La question est quand même de savoir si on fonce sur cette occasion ou si on attend le Sprint. Moi j’ai ma petite idée là-dessus, et vous ?

Pour le moment à l’étape de prototype, le système est en fait un boitier qui sera attaché à la main du pilote et qui présentera deux petites manettes accessibles avec le pouce pour accélérer et freiner la voiture. Le reste de la main est toujours disponible pour appuyer sur les palettes en changer de rapport, parfait !

Je n’ai pas d’idée sur le ressenti d’un telle système mais je peux cependant vous dire que la solution de ce boitier déporté (et non pas fixé au volant) est de le rendre compatible à toutes les installations. Bravo pour l’accessibilité !

Pas d’info tarifaire pour le moment mais on ne peut que saluer l’initiative des Italiens de 3DRap pour rendre le simracing accessible au plus grand nombre.

Pour vous rendre un peu plus compte de ce système, je vous invite à cliquer sur le lien ci dessous pour regarder une vidéo du système en fonctionnement (On remarquera le chassis de chez AERON Simulator ;).